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Notre projet


L’association sans but lucratif « Dessine-moi une idée » souhaite offrir à tous les apprenants, dès le plus jeune âge, les mêmes chances de réussir, quel que soit l’origine culturelle, la situation sociale ou le niveau scolaire.

Nous proposons d'accompagner de manière très concrète et pratique les élèves, leurs enseignants, leurs parents ainsi que toute autre personne concernée par l'apprentissage. Délivrer nos services au travers d'une ASBL est le meilleur moyen de créer la visibilité et la crédibilité nécessaires pour toucher un large public, collaborer sur des projets de société et obtenir le soutien financier suffisant. Cela détermine un cadre légal autour de nos activités et de nos responsabilités.

Philippe PACKU est l’initiateur du projet et fondateur de l'association Dessine-moi une idée. Formé à l’université de Liège, il obtient en 1994 un master en sciences informatiques. Son parcours professionnel fut essentiellement orienté vers les technologies de l'information avec comme principale activité, l'analyse des besoins et la modélisation des processus métiers. Dans son travail et sa vie en général, il opte pour une approche focalisée sur la dimension humaine des problèmes, plutôt que sur les enjeux techniques. Son objectif est devenu très vite et reste à ce jour, d'aider ou d'accompagner les gens à mieux exploiter leur potentiel. Il trouve des solutions qui leur permettent de surmonter les obstacles et de réaliser des choses dont eux-mêmes ignorent être capables.
Son esprit créatif, sa volonté d’innover et son sens du partage conduisent Philippe PACKU à imaginer un projet de société à caractère éducatif et social. En 2011, il rencontre, à Londres, le célèbre psychologue anglais Tony BUZAN. Celui-ci le forme aux techniques de pensée générative et analytique et perfectionne sa maîtrise du mind mapping. Depuis lors, c'est principalement au travers de son blog DrawMeAnIdea.com et fort d’un réseau d’échange international, qu'il séduit et se forge une réputation à l'échelle mondiale. Non seulement il crée des cartes mentales inédites mais il démontre explicitement combien la création de schémas heuristiques est bénéfique à tout type d’apprentissage.

En 2013, soutenu par un réseau pluridisciplinaire de professionnels débutants et expérimentés (psychologues, enseignants, logopèdes, scientifiques, journalistes, politiciens, …), Philippe PACKU crée l’ASBL Dessine-moi une idée. Avec ce projet d’envergure, il souhaite développer un cadre d'étude, d'accompagnement, d'évaluation et d'échange autour d'outils, de méthodes et de personnes qui peuvent réellement contribuer à rendre les apprentissages plus plaisants et plus efficaces.

Afin de confronter les théories avancées dans les domaines de l’éducation et des sciences cognitives avec la réalité du terrain, nous avons expérimenté, à plusieurs reprises, des techniques comme la gestion mentale ou le mind mapping lors du processus d’apprentissage chez des enfants, adolescents et étudiants plus âgés. Les résultats que nous avons obtenus, tant avec les élèves faisant face à des difficultés flagrantes que sur ceux qui n'en éprouvent pas réellement, sont très encourageants. En se concentrant sur les fonctions mentales à mobiliser pour réaliser les tâches dans des disciplines aussi variées que la grammaire et la poésie, l’algèbre et la géométrie ou l’histoire et la géographie, nous avons pu démontrer un gain d'efficacité. Bien plus important encore, nous avons identifié de nombreux bénéfices liés au bien-être de l'apprenant tels que:
  • Temps de concentration allongé
  • Confiance en soi retrouvée
  • Autonomie accrue
  • Plaisir de travailler
  • Mémorisation plus efficace
  • Contournement du handicap
  • ...
C'est alors que nous avons réalisé combien notre expertise et notre expérience pouvaient être utiles à une plus grande échelle et contribuer à la lutte contre le décrochage scolaire. Plutôt que de travailler sur les conséquences (échec, délinquance, chômage, …) qui sont déjà largement prises en charge par de nombreuses associations, nous avons imaginé des mesures préventives pour réduire l'ampleur du problème en empruntant de nouvelles voies.
Notre système d’éducation est quotidiennement critiqué et l’idée que se font certains parents, enseignants et politiciens de son futur est peu encourageante. Le décrochage scolaire s’intensifie et reste au centre des préoccupations. Dans le même temps, nous avons vu naître et se développer, au fil des réformes, l’approche par compétences, qui caractérise aujourd'hui notre enseignement. Elle s'inscrit dans une logique d’apprentissage davantage centrée sur l’apprenant. Notre association comprend et soutient cette évolution mais est néanmoins inquiète face aux défis qu’il reste à relever. D’un côté, beaucoup d’enseignants et de parents semblent fréquemment désorientés face aux objectifs poursuivis à l’école ou contrariés par ce changement. De l’autre, de nombreux élèves ne s’adaptent pas aisément à la nouvelle pédagogie, ne disposant que de très peu de moyens pour s’y accommoder. Nous sommes conscients qu’il s’agit d’une problématique complexe et qu’il n’existe pas UNE solution, mais bien un ensemble d’initiatives conjointes dans divers domaines. C’est dans ce contexte que notre association souhaite mettre à profit les ressources dont elle dispose pour agir sur les causes et non sur les conséquences du problème.
Notre analyse et notre expérience du terrain nous permettent d’affirmer que le décrochage scolaire est en partie lié aux difficultés qu’ont les élèves à mettre en place par eux-mêmes un système d’apprentissage autonome efficace qui exploite correctement les différents processus cognitifs dont ils disposent (attention, perception, représentation, mémorisation, langage, raisonnement, prise de décision, …). Par exemple, pour la mémorisation, le problème peut se situer au niveau de l’acquisition et de l’encodage (mettre l’information dans le cerveau), ou du stockage (maintenir en vie les informations encodées) ou encore de la récupération (mobiliser et utiliser les souvenirs stockés). Or, l’usage répété de systèmes (personnels) inefficaces a pour effet de:
  • Diminuer l’attention et la concentration; 
  • Allonger le temps de travail; 
  • Affaiblir la confiance en soi; 
  • Réduire le plaisir d’apprendre; 
  • Provoquer l’ennui, le désintérêt et la frustration; 
  • Inhiber la progression en fonctionnant contre-nature; 
Toutes ces conséquences contribuent, entre autres, au décrochage scolaire.

De façon instinctive, chaque espèce vivante, travaille à s'adapter au mieux à son milieu mais toutes ne le font pas à la même vitesse, avec les mêmes moyens et pour les mêmes raisons. Or, notre système d’éducation nous contraint à nous construire durant une période imposée de notre vie, selon un schéma prédéfini. Ceux qui n’auront pas la chance de s’y adapter naturellement et suffisamment vite seront en danger. Mais il est possible de familiariser les apprenants à des méthodes et des outils innovants qui compensent ces difficultés et qui réduisent les inégalités.