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7 sept. 2020

Faciliter les apprentissages à l'aide des concepts et du Mind Mapping - Formations IFEN 2O20-2021

Tous les renseignements utiles pour participer aux formations "Apprendre et différencier avec le Mind Mapping" et "Les concepts comme moyen de simplifier les apprentissages et développer l'autonomie" en 2020-2021. La formation "Apprendre en classe avec le Mind Mapping", donnée par Philippe PACKU, est devenue un module phare dans le programme de formation continuée des enseignants, dans tous les réseaux. De plus en plus d'établissements scolaires, notamment dans l'enseignement fondamental ordinaire et spécialisé, souhaitent la proposer en école, comme formation obligatoire, à toute l'équipe pédagogique, afin que la conceptualisation et la schématisation deviennent des techniques adoptées et exploitées dans toutes les classes. Si vous êtes intéressé(e) par l'un des modules programmés ou par une intervention en école, contactez l'asbl ou consultez les détails (lieux, dates, procédures, ...) 



L'Institut de Formation de l'Education Nationale du Grand Duché de Luxembourg propose, sur le site de Walferdange, les formations « Apprendre et différencier avec le Mind Mapping » et « Les concepts comme moyen de simplifier les apprentissages et développer l'autonomie » pour les enseignants du fondamental et du secondaire.

Programme de formations :

Apprendre et différencier avec le Mind Mapping (EF)
10 et 17 octobre 2020 - enseignement fondamental

Apprendre et différencier avec le Mind Mapping (ES)
16 et 17 novembre 2020 - enseignement secondaire

Les concepts comme moyen de simplifier les apprentissages et développer l'autonomie (EF)
21 et 28 novembre 2020 - enseignement primaire

Les concepts comme moyen de simplifier les apprentissages et développer l'autonomie (ES)
1 et 2 mars 2021 - enseignement secondaire

Nathalie de Goede
Email : nathalie.degoede@ifen.lu
eduPôle - Walferdange
Route de DiekirchL-7220 Walferdange
Institut de formation de l’Éducation nationale
www.ifen.lu

Besoins et objectifs

Les enseignants expriment de façon unanime le besoin d’acquérir des outils supplémentaires pour aider les élèves à mieux encoder, récupérer et exprimer les informations. Mais plus important encore, la mission de l’enseignant est de rendre les élèves compétents, c'est-à-dire capables de se comporter de manière efficace face à des situations inédites. Le manque de temps et la pression liés au volume du programme scolaire donnent l’impression que les apprentissages vont trop vite, que les matières sont vues trop superficiellement. Les difficultés particulières chez certains élèves ne leur permettent pas de suivre le rythme soutenu.

Les formations « Apprendre en classe avec le Mind Mapping » et "Les concepts comme moyen de simplifier les apprentissages" sont idéales pour développer, en classe, une pédagogie qui aide l’élève à :
  • Fixer des savoirs inhérents aux savoir-faire et savoir-être
  • Mémoriser à long terme
  • Être acteur de la construction de la connaissance
  • Organiser et automatiser des démarches
  • Se questionner
  • Faire des liens
  • Créer
  • Analyser
  • S'exprimer oralement et par écrit

Contenu des formations

Les modules proposés par l'asbl Dessine-moi une idée offrent aux participants la possibilité d’acquérir de nouvelles compétences pour imaginer et développer des séquences pédagogiques engageantes qui favorisent la mémorisation et la compréhension à long terme. La technique se base sur les principes élémentaires de construction des savoirs et des savoir-faire. L’efficacité de la technique implique l’utilisation des concepts et des schémas par les élèves, une manière rigoureuse mais aussi personnelle de représenter, stocker et mobiliser les connaissances dans toutes les disciplines, pour toutes les compétences.

Dans un premier temps, il s'agit de faire prendre conscience (ou de rappeler) aux participants qu'il est important de développer chez l'élève des aptitudes métacognitives. L'élève apprend mieux en prenant conscience du pourquoi il apprend et surtout du comment il apprend. Développer chez l'élève la capacité à se représenter, à modifier et à exprimer ses démarches mentales est nécessaire afin de répondre plus efficacement et de manière autonome à des situations inédites. La formation invite le participant à se former dans ce sens pour pouvoir consacrer du temps à cet apprentissage.

La finalité correspond à mettre en place des séquences d'apprentissage engageantes et efficaces pour atteindre des objectifs communs par des chemins variés en respectant l'hétérogénéité de la classe et la diversité des modes d'apprentissage. Pour comprendre comment adapter l'outil à l'objectif, les participants doivent apprendre à identifier le type de fonctionnement cognitif dominant requis par l'apprentissage visé. Au-delà de l'objectif, les participants doivent également préparer des activités de facilitation qui permettent de faire émerger le contenu à transmettre ainsi que la meilleure structure pour fixer la démarche. Chaque élève doit devenir acteur de la construction du référentiel souhaité par l'enseignant (la Mind Map) sans que celui-ci ne communique le schéma.

Méthodologie

Les apports théoriques et les activités proposés sont pensés pour que les participants gagnent en confiance et en autonomie afin qu'ils puissent appliquer les acquis au plus vite avec les élèves. Le déroulé de la formation se base sur trois dimensions :
  • La découverte : sensibilisation aux thèmes abordés, sous forme de réflexions sur les habitudes, le vécu, la connaissance et l'expérience des participants.
  • L'exposé : présentation du volet théorique, sous forme de discours, de schémas explicatifs, de démonstrations pratiques, de témoignages d'acteurs de terrain, ...
  • L'entrainement : recours à une gamme de méthodes actives, comme les exercices de construction ou d'application, de résolution de problèmes, d'études de cas, ...

    Le déroulé pédagogique repose sur la réalisation d'une série d'exercices très concrets, pour chaque domaine théorique abordé. Plusieurs exercices ont été imaginés tant pour le participant que pour les élèves. Une fois réalisé en formation, l'exercice devient une ressource exploitable en classe, un élément à reproduire avec les élèves, dans le même ordre, avec les mêmes objectifs de faire découvrir et comprendre la technique (formation isomorphique).


    26 avr. 2019

    Philippe PACKU en conférence

    Philippe PACKU anime des conférences qui portent sur les défis à relever pour collecter, traiter, mémoriser ou présenter de gros volumes d'informations. Découvrez l’atmosphère de ces conférences où vous recevrez des pistes de solution, notamment avec la technique du Mind Mapping. Philippe PACKU, fondateur de l'asbl "Dessine-moi une idée", accompagne, depuis 2013, les acteurs du monde éducatif dans leurs démarches d'apprentissage. Au travers de nombreuses formations données tant dans la sphère scolaire qu'associative, il transmet ses connaissances sur les techniques de traitement de l'information et partage son expertise du terrain.

    Au-delà des formations, Philippe anime également des conférences qui portent sur les défis à relever pour collecter, traiter, mémoriser ou présenter de gros volumes d'informations à l'école, à la maison ou au travail. Il propose des pistes pour y faire face, notamment avec le Mind Mapping, en se focalisant sur les besoins des personnes et l'effort cognitif à fournir pour atteindre l'autonomie et la confiance en soi.

    Les conférences sont possibles en journée, dans le cadre d'un événement à thème plus large, sous forme d'ateliers ou d'interventions ponctuelles lors d'un salon ou d'un rassemblement par exemple. En soirée, sur invitation, vous pouvez accueillir Philippe dans votre école ou votre association pour partager un moment avec des parents, des enseignants, des collaborateurs, des enfants,...

    Si vous êtes intéressé(e) par une conférence, contactez l'équipe à l'adresse info@dessinemoiuneidee.org. Nous vous accompagnerons avec grand plaisir dans l'organisation de cet événement. En attendant, nous vous invitons à découvrir ci-dessous l'album photos de quelques conférences données ces dernières années.

    Conférence à l'école du Laveu (Liège) - Mars 2018

    www.ecoledulaveu.be


    Présentation de la technique du Mind Mapping au service des apprentissages pour les enseignants et les parents lors d'une soirée dans les locaux de l'école du Laveu à Liège.

    Conférence à l'Institut Royal pour Sourds et Aveugles (IRSA)

    www.irsa.be

    Le 19 janvier 2016, Philippe PACKU présentait les grandes lignes de la technique d'apprentissage avec le Mind Mapping et les facteurs qui assurent le succès d'une telle approche chez des personnes sourdes ou aveugles. Une belle occasion pour l'ASBL Dessine-moi une idée de sensibiliser des acteurs du monde éducatif faisant face à des situations d'apprentissage très spécifiques.

    Colloque anniversaire de l’APEDA (50 ans)

    https://www.apeda.be/

    Dessine-moi une idée asbl était présente pour une conférence devant plus de 200 personnes lors de la journée anniversaire de l'association APEDA à Louvain-la-Neuve le 10 octobre 2015. L'après-midi, Philippe PACKU y animait des ateliers Mind Mapping pour deux groupes de 50 personnes et chaque participant est retourné avec sa propre Mind Map.

    Marché logopédique de Gilly - Octobre 2015

    https://www.uplf.be/

    Un grand rendez-vous pour l'ASBL Dessine-moi une idée avec les logopèdes lors du 6ème Grand marché logopédique organisé en 2015 par la régionale du Hainaut. Une salle comble pour écouter Philippe PACKU expliquer la technique du Mind Mapping pour de meilleurs accompagnements logopédiques.

    51ème Congrès pluraliste des Sciences - Août 2013

    Philippe PACKU représentait l'ASBL Dessine-moi une idée ce mercredi 21 août 2013 lors d'une conférence sur le Mind Mapping au 51°Congrès pluraliste des Sciences à l'Université libre de Bruxelles. Il s’est adressé à une quarantaine d’enseignants de sciences et de géographie exerçant à tous les niveaux du secondaire. Un très bel échange avec les participants qui sont repartis ravis. Merci à François GOCHEL pour sa collaboration.

    Conférence "Mind Mapping: The Art of Thinking" à la Commission Européenne

    Atelier mené le 16 avril 2013 par Philippe PACKU au cours de la journée "Are we clear?" organisée par la Commission Européenne à Luxembourg

    Conférence à la Haute Ecole de la Province de Liège - Mai 2013

    Le 23 avril 2013, une cinquantaine de professeurs de la Haute Ecole de la Province de Liège sont venus écouter Philippe PACKU lors d'une conférence entièrement dédiée au Mind Mapping et à ses bénéfices pour les élèves de l’enseignement supérieur.

    ThinkBuzan Licensed Instructor - Amsterdam - 2013

    Invité par Tony BUZAN en personne lors de l'accréditation des nouveaux instructeurs en Mind Mapping à Amsterdam, Philippe PACKU présente aux futurs certifiés les bénéfices de la technique dans l'enseignement.

    Si vous êtes intéressé(e) par ce type de conférence, contactez l'équipe à l'adresse info@dessinemoiuneidee.org et organisons cet événement ensemble.


    11 mars 2019

    Une Mind Map pour retenir tout des chiffres romains

    À quoi servent les chiffres romains ? D'où viennent-ils ? Que faut-il absolument connaître pour les utiliser efficacement ? Comment calculer leur valeur ou les écrire correctement ? Tout est expliqué dans notre Mind Map des chiffres romains.

    À QUOI ÇA SERT ?

    Si les chiffres romains continuent à être enseignés à l'école primaire ou au début de l'enseignement secondaire, c'est parce qu’ils sont toujours employés dans divers domaines au quotidien.

    Chiffres romains sur une bâtisse / Chiffres romains sur les cadrans
    www.charleville.unblog.fr / www.foter.com
    Par exemple, les rois et les reines (Louis XIV, Elisabeth II, Henri IV, …), les régimes, les dynasties ou les papes (Jean-Paul II, Benoît XVI, …) sont historiquement nommés de la sorte pour exprimer la succession des règnes. Les chiffres romains sont également utilisés pour définir des dates (années, siècles ou millénaires) sur la ligne du temps, à la fin des productions audiovisuelles et sur certaines bâtisses ou monuments. Ils servent à marquer les divisions importantes dans les œuvres artistiques (les actes au théâtre ou les chapitres et les tomes en littérature) ou dans certaines zones géographiques (les arrondissements dans certaines villes françaises). Beaucoup de cadrans d’horloges ou de montres utilisent encore la représentation des heures en chiffres romains. Dans le domaine des sciences, notamment en chimie dans certains tableaux périodiques des éléments, la valence est encore exprimée à l'aide de chiffres romains.

    Informer les personnes sur les différentes applications des chiffres romains dans le monde qui nous entoure donne du sens à l'apprentissage et au projet de mémorisation. Vous pouvez découvrir cette partie sur notre Mind Map dans la branche "USAGES".

    QUE FAUT-IL ABSOLUMENT CONNAÎTRE ?

    Pour pouvoir écrire ou interpréter les chiffres romains, il est nécessaire de connaître (par cœur) la valeur de 7 symboles élémentaires. Pour aider à fixer les équivalences, il est possible d'utiliser quelques moyens mnémotechniques. Cette étape de fixation est fondamentale pour une exploitation à moindre efforts lors des calculs mentaux qui seront nécessaires pour la construction ou la lecture des nombres.

    I = 1 (un doigt)

    V = 5 (une main ouverte avec le pouce qui forme le V)

    X = 10 (deux mains ouvertes en croix, comme les ailes d’un oiseau)

    L = 50 (le symbole V qui aurait basculé sur le côté)

    C = 100 (la première lettre de cent)

    D = 500 (la première lettre de demi)

    M = 1000 (la première lettre de Mille)

    Les romains n'utilisaient pas le zéro, ils ne le considéraient pas comme un chiffre mais comme un état de vide et donc ne l'écrivaient pas.
    La mémorisation par coeur des symboles élémentaires est une étape inévitable pour maîtriser le système de représentation dans son ensemble. Vous pouvez découvrir cette partie sur notre Mind Map dans la branche "SYMBOLES". Ces quelques éléments à retenir peuvent faire l'objet d'une mini Mind Map, reconstruire personnellement, avec ses propres moyens mnémotechniques et ses affinités.

    COMMENT LIRE, ÉCRIRE ET CALCULER ?

    La valeur d’un nombre représenté en chiffres romains peut être calculée à partir d’un ensemble de règles qu'il faut bien comprendre et savoir appliquer. Les règles seront mieux mémorisées si l'apprenant s'exerce avec de nombreux cas différents. Le résultat final s'obtiendra à partir de quelques calculs mentaux simples, à l'esprit ou aidé de quelques notes sur une feuille. Ces règles sont :

    1. Les nombres se lisent de gauche à droite, en plaçant les symboles, selon leur valeur, dans l’ordre décroissant (celui qui vaut le plus en premier et celui qui vaut le moins en dernier).


    Exception à la règle : certains symboles de plus petite valeur peuvent être placés devant un de plus grande valeur (voir règles n°2).

    2. La valeur d’un nombre s’obtient en réalisant la somme (addition) de toutes les valeurs respectives des symboles.

    Exemples :
    • XVI équivaut à 16 et s’obtient en additionnant 10,5 et 1.
    • CLXXXII équivaut à 182 et s’obtient en additionnant 100, 50, 30 (3 x 10) et 2 (2 x 1).
    Exception à la règle : si un symbole de plus petite valeur est placé devant un de plus grande valeur, il faut soustraire sa valeur à celle du symbole qui suit. Cette règle a été introduite pour éviter des représentations trop longues. Seuls les symboles I, X ou C peuvent être soustraits et uniquement devant un autre symbole au maximum 10 fois supérieur. Ainsi:
    • I peut se soustraire à V (IV équivaut à 4) et à X (IX équivaut à 9) mais pas à L, C, D, ou M. 
    • X peut se soustraire à L (XL équivaut à 40) et à C (XC équivaut à 90) mais pas à D ou M.
    • C peut se soustraire à D (CD équivaut à 400) et à M (CM équivaut à 900).
    Exemples :
    • XIV équivaut à 14 et s'obtient en additionnant 10 et 4 (5-1).
    • CMXC équivaut à 990 et s'obtient en additionnant 900 (1000-100) et 90 (100-10).
    • CDXLVII équivaut à 447 et s'obtient en additionnant 400 (500-100), 40 (50-10), 5 et 2 (2x1).
    3. Certains symboles peuvent être répétés. Il s'agit des symboles I, X, C (jusqu'à trois fois maximum) et le symbole M (un nombre illimité de fois). Les autres symboles V, L et D ne peuvent jamais être répétés (ils ne peuvent apparaître plus d'une fois dans le nombre). 
    Exemples :
    • 8 s'écrit VIII mais 9 s’écrit IX (et non VIIII).
    • 35 s'écrit XXXV mais 45 s’écrit XLV (et non XXXXV).
    • 883 s'écrit DCCCLXXXIII mais 994 s’écrit CMXCIV (et non CCCCCCCCCXXXXXXXXXIIII).
    Pour représenter les nombres au delà de 4 999 (MMMMCMXCIX), le système fut étendu avec l'introduction d'un macron (barre horizontale, virgula en latin) s'inscrit au-dessus du nombre pour indiquer un facteur 1 000 (ex : pour 5 000) et deux macrons pour un facteur 1 000 000.

    Les règles ne sont pas compliquées mais elle nécessitent un bon entrainement pour bien les appliquer dans les différentes situations.Vous trouverez une présentation des règles sur notre Mind Map dans la branche "RÈGLES". Il existe plusieurs convertisseurs sur internet qui permettent de transformer les nombres et de s’exercer.

    UN PEU D'HISTOIRE

    La numération romaine est une survivance d'une pratique bien antérieure à l’invention de l’écriture. Certaines sources parlent d'un langage de signes effectués avec les doigts et les mains. Mais l’hypothèse la plus probable, décrite par Ifrah (1994 : I, 462-476), explique l’origine des chiffres romains par la pratique d'encoches faites sur les bâtons des bergers pour le comptage des bêtes (plusieurs milliers d’années avant J-C). Le berger aurait été conduit à intercaler des encoches de formes différentes pour créer des repères visuels, comme le V (5) et le X(10) avec des encoches doubles et faciliter ainsi le comptage par dizaines et pour faire le total.

    En Europe, dans la péninsule italienne, le même principe de numération avait été utilisé, avant les Romains, par les Étrusques, plusieurs siècles avant J-C. Même si les chiffres romains actuels ressemblent et sont associés aux lettres de l'alphabet latin, il s’agirait bien de symboles originaires de l'alphabet Étrusques, lui-même influencé par l'alphabet grec.

    La numération dite « romaine » est le système de numération additive (et soustractive) que nous connaissons. Il fut introduit par les Romains de l'Antiquité qui simplifièrent (début de notre ère) les anciens systèmes grecs et phéniciens en utilisant les lettres de l’alphabet latin les plus ressemblantes. Son utilisation courante s'étendra jusqu'à la fin du Moyen-Âge avec les traces résiduelles que nous rencontrons encore dans divers domaines aujourd'hui. Sources (WikipediaJacques PoitouVillemin gerard). Vous pouvez retrouver ces éléments historiques sur notre Mind Map dans la branche "HISTOIRE".

    La Mind Map (carte mentale) pour apprendre et comprendre les chiffres romains vous est présentée ci-dessous. Il s'agit d'une représentation très complète de toutes les connaissances élémentaires sur le sujet. Elle est le fruit d'un travail minutieux de collecte, de synthèse, d'organisation et de présentation pour vous fournir l'information la plus pertinente possible. Elle est réalisée avec le logiciel iMindMap, le logiciel de Mind Mapping le plus puissant pour construire des supports attrayants et mémorables. Il est cependant recommandé de faire faire la Mind Map (ou plusieurs petites Mind Maps) par l'apprenant lui-même pour qu'il s'approprie le contenu et qu'il lui donne tout son sens. Il s'agit ensuite de faire quelques exercices en s'aidant du support. Si le résultat est encourageant, alors l'étape finale est de réussir les conversions sans le support physique (qui devra être exploité mentalement).

    UNE SYNTHÈSE PAS COMME LES AUTRES !

    Mind Map des chiffres romains




    18 juil. 2018

    Une Mind Map en hommage à Nelson Mandela

    A l’aide de quelques branches, quelques mots et quelques images, je souhaitais évoquer la vie de Nelson Mandela, un grand homme qui aurait eu 100 ans aujourd'hui. C'est une manière originale de lui rendre hommage et de vous montrer comment une Mind Map peut, à elle seule, présenter la biographie du personnage.
    A l’aide de quelques branches, quelques mots et quelques images, je souhaitais évoquer la vie de Nelson Mandela, un grand homme qui aurait eu 100 ans aujourd'hui. C'est une manière originale de lui rendre hommage et de vous montrer comment une Mind Map (carte mentale en français) peut, à elle seule, présenter la biographie du personnage.

    Confucius a dit : « Une image vaut mieux que mille mots ». Si c’est le cas, que vaut réellement une Mind Map préparée avec soin. C’est en quelque sorte une image enrichie que je vous propose de découvrir dans cet article. Certes, elle contient des mots mais assez peu et ils ont tous été choisis avec une attention et une précaution particulière afin d’être lu et compris de la manière la plus universelle possible. Elle contient également quelques pictogrammes qui viennent renforcer le message. Les Mind Maps étant relativement personnelles, il est délicat de communiquer de manière efficace sans un effort supplémentaire pour choisir et ordonner chacun des éléments qui seront interprétés différemment par chaque lecteur. Il faut également soigner la présentation finale, en proposant un graphisme plaisant et cohérent. Grâce aux fonctionnalités du logiciel de Mind Mapping iMindMap, je peux atteindre un niveau de créativité et de finition qu'aucun autre logiciel ne peut offrir.

    Mais pensez-vous qu’une telle Mind Map soit simple à réaliser ? Oh que non ! Si le message est clair (enfin je l'espère), c'est parce qu'il a été préparé avec minutie, après avoir répondu à de nombreuses interrogations et subi de multiples modifications. C'est en se mettant dans la peau du lecteur qui n'est pas habituellement confronté à ce genre de support que l'on se donne des chances d’être compris. Il faut vérifier et recouper les sources afin d’être le plus correct possible (sans jamais être vraiment à l'abri d’une erreur). Il faut choisir les éléments importants et laisser de côté les détails. Il faut classer, ordonner et placer chaque branche pour construire une histoire cohérente (qui commence conventionnellement en haut à droite et qui se lit dans le sens des aiguilles d’une montre). Le Mind Mapping est une technique très efficace dans beaucoup de domaines, pour couvrir divers besoins. L'asbl Dessine-moi une idée aide les enseignants et les autres personnes du monde éducatif au travers diverses formations.  Rédiger une biographie est un bel exemple d'application. Mais utiliser un centre, des branches, des mots clés et des pictos pour atteindre l'objectif n’est pas si évident que cela. C'est un travail qui nécessite une maîtrise globale du processus de Mind Mapping qui inclut des compétences en conceptualisation et en structuration de l’information. Cela dépasse le cadre de la création d'un schéma irradiant.

    Avec cette Mind Map, je pense avoir identifié, organisé et représenté les moments forts de la vie de Nelson Mandela. Si la structure proposée est correcte et complète, tant sur le fond que sur la forme, il doit être possible de mémoriser, reconstruire mentalement et présenter (sans support) la biographie du chef d'État. Afin que vous puissiez vous rendre compte du travail de synthèse réalisé, je vous invite à parcourir, simultanément ou à la suite, la Mind Map et le texte complet qui décrivent la vie de Nelson Mandela. J'ai mis en évidence, dans le texte, les différents concepts clés qui sont repris sur la carte pour mieux identifier la démarche.

    Excellente lecture.

    Philippe PACKU

    Biographie de Nelson Mandela (Mind Map)

    Un hommage à Nelson Mandela sous la forme d'une Mind Map qui décrit la biographie de l'homme exceptionnel qu'il était.


    Biographie de Nelson Mandela (texte)

    Nelson Rolihlahla Mandela, dont le nom du clan tribal est « Madiba », est né à Mvezo en 1918, dans l'ancien Bantoustan, en Afrique du Sud. Après avoir suivi et réussi des études de droit à l'Université du Witwatersrand de Johannesburg, il entre à l'ANC (l'African National Congress) pour y mener une lutte contre la domination politique de la minorité blanche et la ségrégation raciale envers les « noirs » menée par celle-ci. Très vite, il devient l’un de ses principaux leaders et mène des campagnes non-violentes contre les lois de l'Apartheid instaurées par le gouvernement du Parti national.

    En 1960, notamment encouragé par l'ANC, des manifestants se rassemblent à Sharpeville pour protester contre certaines lois du régime en place. Le rassemblement tourne au drame lorsque la police ouvre le feu et tue plusieurs dizaines de personnes. 
    Le gouvernement ayant interdit l’ANC à la suite du massacre, Mandela décide de poursuivre la lutte clandestinement et de prendre les armes. Il met en place des actions de sabotages et de grève générale, afin d’entretenir la guérilla. Mais cette lutte lui vaudra d'être arrêté par la police sud-africaine en 1962, puis en 1963 et finalement condamné à la prison à perpétuité pour sabotage, trahison et complot, avec travaux forcés en 1965.

    Il sera incarcéré pendant 27 ans, d’abord sur l'île de Robben au large du Cap, puis à la prison Pollsmoor et enfin dans une résidence surveillée, aux abords de la prison Victor Verster de Paarl. Partout dans le pays, les soutiens se font de plus en plus nombreux, jusqu'à ce que le prisonnier finisse par recevoir un appui international et quasi unanime. Nelson Mandela est finalement libéré le 11 février 1990, sous la présidence de Frederik De Klerk.

    Dès son arrivée au pouvoir, De Klerk avait amorcé l’abandon du régime de l'apartheid (abolit en 1991) et légalisé l'ANC. Avec Nelson Mandela, il négocie sur le sort du pays. Afin d’honorer les efforts des deux hommes pour mettre fin à l’apartheid, ils reçoivent conjointement le prix Nobel de la Paix en 1993. Ils s’accordent alors sur un gouvernement multiracial démocratique et les premières élections présidentielles donnent le pouvoir à Mandela. Celui-ci devient le premier président noir de l’Afrique du Sud le 27 avril 1994 et se retire de la vie politique cinq ans plus tard, après son seul mandat.

    Impliqué par la suite dans plusieurs associations de lutte contre la pauvreté ou le sida, il demeure une personnalité mondialement écoutée au sujet des droits de l'Homme. Il joue également un rôle diplomatique et prend position sur de nombreux sujets liés à l'actualité nationale et internationale, en s’opposant, par exemple, à l'attaque des États-Unis contre l'Irak.

    Mais sa santé décline. Après un cancer de la prostate, il souffre d’une infection pulmonaire chronique probablement liée à ses nombreuses années d’emprisonnement. Fatigué, il décède finalement à son domicile de Johannesburg le 5 décembre 2013. Il avait 95 ans. Il est inhumé quelques jours plus tard dans le village de Qunu à la suite d’une cérémonie officielle d'hommage et de funérailles nationales.

    18 juil. 2016

    Une étonnante règle de trois en communication

    Avez-vous déjà remarqué le nombre de choses qui existent et appartiennent à un groupe de trois ? Auriez-vous imaginé qu'il y en avait autant que dans cette Mind Map ? Et même bien plus encore ...

    Avez-vous déjà remarqué le nombre de choses qui existent et appartiennent à un groupe de trois ?

    Savez-vous que la règle de trois est un principe élémentaire du langage oral et écrit ? Cette règle suggère que les informations présentées par trois sont plus attrayantes, plus convaincantes et plus mémorables que celles groupées autrement. Il semblerait également que le lecteur (ou l’audience) d'une telle forme de texte soit plus friand de l’information lorsqu'elle est communiquée selon la règle de trois.

    La série de trois est en fait utilisée pour induire, dans le message, une progression dans laquelle une tension est d’abord créée, puis accumulée et finalement libérée. Dans le même esprit, des adjectifs, des noms ou des verbes sont souvent groupés par trois afin de souligner une idée, comme dans de nombreux noms ou slogans d’entreprises (Nike et le célèbre « Just Do It »). De nombreux orateurs bien connus comme Steve Jobs ou l’humoriste David Nihill utilisent cette technique pour augmenter l'impact de leur discours.

    Ce n’est pas un hasard non plus, si le nombre trois domine dans certaines histoires populaires (« Les trois petits cochons »), dans les arts (les couleurs primaires) et les sciences (les états de la matière). Ce n’est pas non plus accidentel si vous vous êtes familiarisé avec ce nombre dans certaines chansons (plusieurs titres du groupe ABBA), dans le sport (trois secondes dans la raquette ou un lancer à 3 points au Basket-ball) ou encore des éléments de théologie (la trinité, les rois mages, ...).

    Mais auriez-vous imaginé que ce nombre était autant présent autour de vous, tout comme le montre la Mind Map ci-dessous ?




    Maintenant recherchez par vous-même quelques exemples et dites-nous si vous en avez trouvé encore beaucoup d’autres exemples …

    TRÈS
    BONNE
    LECTURE

    Philippe PACKU

    4 juil. 2016

    Mind Mapping à l'école maternelle : représentation des nombres

    Découvrez une belle application du Mind Mapping à l'école maternelle, chez de jeunes apprenants. L'institutrice de 3ème maternelle de l'école Saint Joseph à Grâce-Hollogne, accompagnée de ses élèves, nous expliquent de manière assez touchante le travail de leur année scolaire sur la découverte et l'apprentissage des nombres de 1 à 6.
    Ce lundi 27 juin 2016, dernier jour de l’année scolaire à l’école Saint Joseph de Grâce-Hollogne. Madame Christine, l’institutrice de 3ème maternelle nous convie à venir découvrir le projet pédagogique de Mind Mapping réalisé cette année.


    Ce travail portait sur la découverte et l’apprentissage des nombres de 1 à 6. Afin que ses petits élèves réussissent à acquérir les compétences nécessaires à la reconnaissance de ces premiers nombres, elle décida de ré-exploiter les exercices réalisés avec Philippe PACKU lors d’un précédent atelier de Mind Mapping. L'idée était de créer un petit cahier dans lequel chaque nombre ferait l’objet d’une création unique et originale exploitant le schéma d'une carte mentale.

    Mind Mapping à l'école maternelle
    Curieux d'entendre le point de vue de ces très jeunes enfants, nous avons demandé à Madame Christine, s'il était possible qu’ils nous expliquent par eux-mêmes le contenu du carnet. Quelle ne fût pas notre surprise, lorsqu'une petite fille se présenta spontanément devant nous, le précieux petit carnet à la main. Très à l'aise et confiante, la petite fille nous explique alors que chaque nombre fait l'objet d’un dessin un peu particulier (une carte mentale en fait, mais ce mot reste encore un peu abstrait pour une enfant de 5 ans). Elle nous explique qu'au centre, un petit bricolage représente le nombre et que, de ce centre, partent des chemins le long desquels elle a déposé des vignettes. Chaque petite vignette illustre une manière de représenter le nombre. Il peut s’agir de schèmes comme les faces d'un dé ou les doigts de la main, d'une comptine, ou encore d'un dessin personnalisé.


    Nous remarquons alors que les dernières pages du carnet sont restées blanches et la petite fille enchaîne avec un large sourire, que celles-ci serviront l'année prochaine avec la nouvelle institutrice, qui les aidera à remplir jusqu'au nombre 10. Quel bonheur de voir de si jeunes élèves nous expliquer avec autant de plaisir l’acquisition de nouvelles connaissances. Mais au-delà des savoirs, ces enfants montrent une évidente assurance par rapport à l'acquis. N’est-ce pas là le but ultime du Mind Mapping ? Apprendre à l’élève à devenir compétent et autonome, dès la maternelle ! Réussir des apprentissages avec le Mind Mapping nécessite cependant une certaine maîtrise de l’outil et de la technique. C'est pourquoi l'asbl Dessine-moi une idée accompagne les enseignants de tous les réseaux lors d’une formation de deux jours disponible dans le catalogue des formations sur base volontaire, ou sur demande en école.


    Après cette plaisante explication des petits élèves, et l'heure du dîner étant arrivée, Madame Christine nous explique alors le dérouler de son année. Il ressort que les élèves de 5 ans mettent un certain temps avant d’acquérir le geste de la Mind Map. Les premières séances doivent être fortement accompagnées. Mais la répétition du geste, l’utilisation du même outil, tout au long de l’année, pour un objectif similaire permet le développement d’une certaine autonomie. Madame Christine nous confie alors, qu’à partir du nombre 4, ils peuvent remplir aisément les Mind Maps restantes. À partir de ce moment, elle sent ses élèves prêts à ré-exploiter la technique pour d’autres objectifs, notamment pour la reconnaissance des sons dans la comptine de « Léon Fanfaron ».


    L'enseignante nous explique également, au vu du succès rencontré cette année, avoir déjà de nouvelles idées d’applications pour elle et ses élèves de l’année prochaine. Elle nous invite d’ailleurs, à venir à nouveau l’aider à construire de nouveaux apprentissages lors de futurs ateliers. Elle souhaiterait que ses élèves s’aident d’une Mind Map pour comprendre les fonctions des différents coins de la classe, ou encore le comportement à respecter avant d’aller en récréation ou dans les zones de la cour. Le rendez-vous est d'ores et déjà fixé.

    Vous êtes enseignants ? Vous désirez, tout comme Madame Christine, transmettre des compétences chez des jeunes apprenants ? L’asbl Dessine-moi une idée vous propose des ateliers sur mesure afin de coopérer à vos objectifs pédagogiques. N'hésitez pas à prendre contact avec l'équipe.


    Valérie MEUDEC.

    Coordinatrice des formations pour l’asbl « Dessine-moi une idée ».




    11 janv. 2015

    Bilan de l'année 2014

    Le bilan de l'asbl Dessine-moi une idée pour l'année 2014 est exceptionnel! Découvrez dans cet article un aperçu des principales activités qui ont rythmé l'année et des nombreux progrès réalisés. Le bilan de l'asbl Dessine-moi une idée pour l'année 2014 est exceptionnel! Mais cela ne veut pas dire que nous devons nous arrêter là. Le travail à fournir pour sensibiliser toute la population scolaire francophone de Belgique, en commençant par l'enseignement fondamental, est immense.

    Sans les encouragements des proches, sans ces quelques enseignants qui ont accepté de se laisser convaincre, sans une poignée de directions ouvertes au changement, sans le soutien de nos membres et sans le sourire de tous ces enfants heureux d'avoir appris autrement, ce projet ne serait pas ce qu'il est.

    En 2014, nous avons réalisé de grandes choses dont voici un aperçu.



    Les adhérents: Plus de 40 parents, enseignants, acteurs du monde politique ou associatif, dirigeants d’établissements scolaires ou d’entreprises ont rejoint l’association. Toutes ces personnes marquent avant tout leur soutien au projet et souhaitent le voir se développer davantage. Si comme eux vous souhaitez adhérer à l'association, c'est possible en remplissant le formulaire en ligne et en vous acquittant d'une cotisation annuelle de 25€. Cette source de revenu sert essentiellement à financer les ateliers dans les classes. En retour, nous mettons à disposition de nos membres notre expertise ainsi que les ressources pédagogiques élaborées pour les différents degrés de l’enseignement. Nous offrons également une réduction de 20% sur le logiciel de Mind Mapping iMindMap, sur les formations et sur les séances de coaching individuelles.

    Les apprentissages: Plus de 50 séquences d’apprentissage ont été repensées de A à Z avec les enseignants, pour être maintenant articulées autour du Mind Mapping et testées en classe avec les élèves, dans toutes les disciplines (français, math, géographie, sciences, ...). La technique mise en place dans les écoles va bien au delà de la simple organisation ou présentation de l'information sous une forme structurée. Les Mind Maps sont devenues de véritables outils de construction des savoirs et des savoir-faire, intervenant dans tout le processus d'apprentissage, en tenant compte des acquis, des choses nouvelles à apprendre et des meilleurs liens à établir entre-eux pour une fixation efficace de la connaissance à long terme.

    Les formations: Plus de 100 enseignants ont été formés à la technique du Mind Mapping pour concevoir et délivrer des séquences inédites qui rendent l’élève acteur de la construction des savoirs et des savoir-faire au moyen de Mind Maps, un mode d’expression très personnel. Les témoignages des enseignants à propos de la formation "Apprendre en classe avec le Mind Mapping" sont éloquents. Les participants apprécient la structure et le côté pratique de la formation, avec des exemples très concrets issus de l'expérience vécue directement dans les classes.

    La remédiation: Plus de 150 heures de remédiation ont été consacrées à soutenir une dizaine d’élèves en difficulté tout au long de l’année. Un soutien continu qui leur a permis de comprendre leur fonctionnement, d’acquérir une meilleure méthode de travail et de meilleurs résultats scolaires. Parmi eux, un jeune garçon de 12 ans sévèrement dyslexique qui nous émerveille chaque semaine par son courage et sa détermination de compenser son handicap en développant d'autres compétences comme le Mind Mapping.

    Les ateliers: Plus de 600 élèves ont été sensibilisés une ou plusieurs fois aux bénéfices du Mind Mapping (essentiellement dans l’enseignement fondamental). Des dizaines d’ateliers délivrés en classe, avec la collaboration de l’enseignant, dans tous les cycles, partout en Wallonie. Ce travail de terrain nous permet d'étendre continuellement nos connaissances concernant les bénéfices du Mind Mapping lors des apprentissages et les meilleures stratégies à adopter pour mener des séquences pédagogiques efficaces. Pour en savoir plus sur l'action que nous menons, vous pouvez lire les articles du dossier "Le Mind Mapping à l'école".

    Le Mind Mapping: Plus de 1000 Mind Maps ont été réalisées (à la main) par des enfants et des adolescents pour générer, analyser, organiser et mémoriser diverses connaissances. Une librairie unique qui illustre tout le potentiel de la technique pour apprendre à tout âge. Il s'agit probablement d'une des plus grande librairie de Mind Maps au monde réalisée par des élèves à l'école maternelle, primaire, secondaire et supérieure. Avec toutes ces réalisations concrètes, l'asbl Dessine-moi une idée souhaite devenir une référence dans le domaine du Mind Mapping appliqué à l'éducation et à l'enseignement. Beaucoup d'exemples sont disponibles dans notre galerie de Mind Maps.

    En 2015 nous promettons d'être encore plus présent sur le terrain et de continuer à sensibiliser davantage de personnes. Pour nous y aider, merci de partager ce bilan un maximum autour de vous et de continuer à nous soutenir de diverses façons.

    À très bientôt.


    16 mai 2014

    Le Mind Mapping à l'école (PARTIE II): apprendre dans toutes les disciplines

    Le Mind Mapping est une nouvelle compétence qui peut être utilisée à l'école dans toutes les disciplines. Découvrez, dans ce volet, les conditions qui permettent à l'enseignant de réussir sa séquence d'apprentissage avec cette technique.Vous avez pu découvrir dans l'article précédent comment le Mind Mapping peut être développé très tôt à l'école et tout au long des études. Mais est-il possible de l'appliquer dans toutes les disciplines scolaires?

    En partant du principe qu’il s'agit d’une démarche globale exploitant un outil bien définit pour acquérir de nouvelles aptitudes, la réponse est « oui ». Cependant, pour les enseignants qui désirent l'appliquer en classe, cela exige une certaine maîtrise de la technique mais surtout, une démarche intellectuelle profonde et une approche pédagogique adaptée.

    Identifier les concepts de base
    En effet, aucune discipline scolaire ne devrait être enseignée avec le Mind Mapping sans que l’enseignant ait identifié, au préalable, les concepts simples (pour ne pas dire très simples) qui seront abordés lors de la séquence didactique. Déjà assimilées ou non par l'élève, ces notions fondamentales qui seront évoquées par des mots-clés et des symboles sur la Mind Map sont à la base de la compréhension générale. Elles permettent aussi d'évaluer aisément l'exactitude des représentations mentales que se font les élèves et d'adapter l'accompagnement de chacun en conséquence. Dans une société submergée par l'information, l'élève a besoin d'être confronté à l'essentiel. C'est celui qui enseigne qui doit faire l'effort intellectuel pour s'assurer que c'est le cas.
            Structurer l'information

    L'enseignant doit ensuite être capable d’imaginer une structure (du latin « struere » signifiant « assembler ») qui permettra à l'élève de tisser des liens cohérents entre ce qu'il connait déjà et ce qu’il doit apprendre. Cette étape, trop souvent négligée dans l’enseignement moderne, est fondamentale pour ériger, étendre ou corriger les « arbres » de connaissances en mémoire, gage d'une compréhension à plus long terme. Même si une Mind Map est, par définition, un schéma structuré, c'est avant tout son contenu et la façon dont il est traité et assemblé qui détermine son efficacité.

    Enfin, au-delà de la structure, l'enseignant doit aussi s'assurer que les Mind Maps respectent quelques règles de construction élémentaires. Quand elle est banalisée sous la forme d'un diagramme arborescent rudimentaire, monochrome, discontinu, rectiligne, la Mind Map ne peut apporter la plus-value attendue. Elle n'est réellement efficace pour apprendre que si elle permet de mieux exploiter la mémoire, tant pour l'enregistrement des informations que pour le rappel. Ce livret, rédigé par l’Université de Namur (Département Education et Technologie), explique que mémoriser est une compétence de base (transversale). Sans elle, il n'y a pas d'apprentissage possible. Cela s'applique aussi aux Mind Maps. Dessiner des branches courbes et colorées, écrire sur les branches pour permettre d'autres connexions aux extrémités, exploiter habillement l'espace de travail, illustrer de manière cohérente les idées sont autant de règles qui facilitent la mémorisation des savoirs (et des savoir-faire) et augmentent les chances de les mobiliser correctement le moment voulu.

    D'un point de vue pédagogique, il faut tenir compte de l'hétérogénéité de la classe, des besoins de l'élève, de ses difficultés, de ce qu'il sait déjà ou doit retenir, du temps disponible, du support de travail (sur papier ou numérique). Et pour réussir une séquence de Mind Mapping, il faut penser l'entièreté du déroulé à l'avance. L'objectif final, davantage lié aux compétences à développer et moins à la discipline scolaire employée, doit être très clairement identifié. C'est la condition pour pouvoir mettre en place la meilleure stratégie qui permettra d'atteindre cet objectif (plus de détails dans le prochain article).

    Mettre en situation
    Pour mettre les élèves en situation, l'enseignant veillera d'abord à créer des conditions affectives et cognitives propices à l'activité (préparation du matériel, mise en confiance avec le rappel des règles, encouragements, curiosité, défi, plaisir des productions précédentes, ...). Il mènera ensuite concurremment des activités d'expérimentation (faire découvrir, aider, faciliter, informer, permettre les erreurs, ...) et des activités d'objectivation (verbaliser, dégager l'essentiel, susciter les échanges, formaliser les concepts, structurer la connaissance, ...). C'est au cours de ces deux types d'activités que l'élève construit sa Mind Map, une représentation personnelle de ce qu'il a compris. Pour compléter, l'idéal est d'organiser plusieurs séances de réinvestissement au cours desquelles l'élève apprend à utiliser le référentiel qu'il a créé. Le but est de le rendre, à terme, autonome tant au niveau de la création des Mind Maps que de leur utilisation pour exécuter d'autres tâches.

    Dans ces conditions et en faisant preuve d'un peu de créativité, il est possible d'adapter le Mind Mapping à toutes les disciplines scolaires. Désormais, cela ne fait plus aucun doute car les nombreux ateliers menés par Philippe Packu et l'asbl « Dessine-moi une idée » dans les écoles francophones de Belgique ont permis à des centaines d'élèves de réaliser des Mind Maps sur tous les sujets. L'association a développé, en collaboration avec les enseignants, plusieurs dizaines de séquences pédagogiques pour le français (grammaire, orthographe, poésie, conjugaison, ...), les mathématiques (grandeurs, algèbre, géométrie, ...), les sciences (chimie, biologie, physique, ...), l'histoire et la géographie et dans des disciplines plus spécifiques comme la gestion de projet ou la résolution de problèmes (enseignement supérieur).

    Le mind mapping pour apprendre toutes les disciplines

    Forte de cette expérience à tous les niveaux et dans tous les cycles de l'enseignement, l'asbl « Dessine-moi une idée » est devenue le partenaire idéal pour accompagner les équipes éducatives dans la pratique du Mind Mapping à l'école. Si vous êtes chef d'un établissement scolaire (ordinaire ou spécialisé), membre d'un pouvoir organisateur ou d'un PMS, enseignant, logopède, ... n'hésitez pas à prendre contact avec l'asbl pour envisager une collaboration autour d'un projet pédagogique ou simplement essayer un atelier dans une de vos classes. Si vous êtes parents, parlez-en autour de vous, à l'école, dans l'association des parents et peut-être que votre enfant reviendra un jour à la maison avec une Mind Map réalisée en classe.


    7 mai 2014

    Le Mind Mapping à l'école (PARTIE I): apprendre à tout âge

    Le Mind Mapping est une nouvelle compétence qui peut être enseignée à l'école, dès le plus jeune âge. Dès que l'élève maîtrise l'outil et la technique, il devient plus actif et plus autonome lors des séquences d'apprentissage. Il comprend et mémorise mieux les concepts.
    Quelles sont les aptitudes fondamentales qui permettent d’apprendre à l’école comme dans la vie? En fait, dès le plus jeune âge et pendant toute la scolarité, nous apprenons à écouter, à parler, à lire, à écrire et à calculer. C’est à l'aide du langage, au sens large, et d'autres compétences de base que nous pouvons accéder aux autres disciplines comme l’histoire, la géographie, les sciences ou les mathématiques. C'est à l'aide de ces compétences que nous développons notre personne, nos savoirs et savoir-faire.

    Mais il existe un technique particulière, bien différente et pourtant tout aussi pertinente qui permet d'organiser et de fixer les connaissances à tout âge : le Mind Mapping. Les compétences de bases qui nous permettent de recueillir l’information, de la mémoriser, de la traiter et de la communiquer n’ont pas vraiment changé depuis des siècles. Il est donc fort peu probable que l’on accepte aisément de considérer le Mind Mapping au même titre que la lecture ou le calcul. Pourtant, dans le second volet du dossier, vous pouvez découvrir comment la technique s'adapte à toutes les compétences disciplinaires du programme scolaire (le Mind Mapping à l'école - PARTIE II: apprendre dans toutes les disciplines).

    Représenter ce que nous pensons sous une forme simple et structurée, avec quelques mots, quelques dessins, des liens et des couleurs, c’est possible et cela peut devenir très vite un moyen supplémentaire pour apprendre davantage, différemment. Cette nouvelle compétence permet de mieux exploiter notre mémoire et donc d’améliorer notre fonctionnement cognitif en général (imaginer, représenter, classifier, comparer, évaluer, ...). Dès la maternelle, en passant par l’école primaire jusqu’aux études secondaires et supérieures, le Mind Mapping accompagnera l’apprenant dans ses démarches intellectuelles, en fonction des besoins et du contexte. Même dans sa vie quotidienne ou professionnelle, maîtriser cet outil sera un avantage non négligeable pour penser et agir efficacement.
    Mind Mapping à tout âge
    Ce constat est basé sur des expériences concrètes menées par Philippe Packu et l’asbl « Dessine-moi une idée » depuis 2013 dans les écoles francophones de Belgique. Les nombreuses Mind Maps réalisées en classe par les élèves de tous les cycles renforcent l’idée qu’il est possible d’introduire très tôt et graduellement, un nouveau mode d’expression au service de l’apprentissage.


    Mind Mapping à l'école maternelle
    A l’école maternelle, les élèves ne dessinent pas vraiment des Mind Maps mais ils sont déjà capables d’assimiler ce nouvel état d'esprit et les quelques règles élémentaires du Mind Mapping. Ils peuvent ainsi comprendre, à l’aide d’une comptine par exemple, le principe du schéma radial (partir du centre et diverger tout autour). Ils peuvent cheminer le long des branches et des sous-branches en les identifiant par des couleurs et des formes spécifiques. Ils peuvent réaliser des associations logiques entre l’idée centrale, les idées principales et les idées secondaires à l’aide de collages. Lorsqu'elle est bien pensée et menée, cette activité convient à tout type d'apprenant car elle fait appel aux différents canaux de perceptions (visuel, auditif et kinesthésique). La production finale (Mind Map), quant à elle, est essentiellement un support visuel.  


    Mind Mapping à l'école primaire
    A l’école primaire, les élèves vont progressivement construire eux-mêmes les Mind Maps. En fonction de leur maturité et des autres compétences déjà acquises (écriture, gestion de l’espace, liens logiques, ...), ils complètent et illustrent d’abord des schémas prédéfinis mais deviennent très rapidement capables de produire des Mind Maps seul. Ils découvrent également comment fonctionne la mémoire et pourquoi le Mind Mapping les aide à mieux raisonner et enregistrer l’information. Ils apprennent et appliquent quelques règles comme écrire des mots-clés sur les branches, connecter les nouvelles branches aux extrémités des précédentes, ajouter des pictogrammes pertinents. A ce niveau, l’élève apprend selon une structure et une séquence imaginée par l’enseignant qui vise un objectif pédagogique précis. Il peut cependant s’exprimer avec un certain degré de liberté et selon ses affinités.


    Mind Mapping à l'école secondaire
    Dans l’enseignement secondaire, les élèves doivent surtout développer une méthode de travail et acquérir une certaine autonomie pour étudier. Ceux qui ont la chance de maitriser le Mind Mapping peuvent s’en servir immédiatement pour créer des synthèses et réviser efficacement. Pour les autres, il est possible d’imaginer le même type d’atelier que dans les classes des écoles primaires et ainsi rapidement offrir un nouvel outil pour apprendre. A ce niveau, la principale difficulté de l’élève réside dans sa capacité à structurer l’information, à distinguer ce qui est important des détails et à organiser le tout intelligemment. En effet, le contenu pédagogique est livré en classe sous différentes formes, à différents moments, sans être nécessairement structuré ou lié. Il s’agit de longs textes provenant de manuels scolaires, des informations recueillies sur internet, des vidéos ou simplement le discours du professeur. Sans une organisation élémentaire et claire des concepts abordés dans ces contenus, la compréhension et la mémorisation sont souvent difficiles. En apprenant le Mind Mapping et en s’exerçant à restructurer la connaissance sous la forme de Mind Maps, les élèves du secondaire découvrent et exploitent un outil qui les aide à étudier seul avec méthode.


    Mind Mapping à l'école supérieure
    Dans l’enseignement supérieur, le Mind Mapping sert essentiellement à apporter aux étudiants un outil supplémentaire pour mieux réfléchir et agir. Face aux nombreux défis qui se présenteront à eux dans leur carrière professionnelle, tous ne seront pas capables de surmonter les difficultés ou s’adapter aux situations inédites. Ceux qui y parviendront seront ceux qui exploiteront mieux leur potentiel (mental et physique) et qui utiliseront habilement les outils acquis au cours de leur cursus. Les étudiants des hautes écoles ou des universités qui apprennent à élaborer des Mind Maps dans le but de soutenir une démarche intellectuelle très précise (structurer, analyser, planifier, solutionner, décider, présenter, ...) bénéficient, à terme, d’un atout considérable pour se démarquer ou économiser un temps précieux dans l’exercice de leur métier.


    Le Mind Mapping est donc bien une nouvelle compétence à acquérir par les élèves. Le projet de l’asbl « Dessine-moi une idée » vise à accompagner les établissements scolaires et les équipes éducatives qui souhaitent offrir cet outil supplémentaire à leurs élèves pour faciliter les apprentissages. Cette aptitude à structurer et à représenter la connaissance de manière innovante doit être enseignée correctement, étape par étape, à l’aide d’une démarche cohérente et adaptée au niveau des élèves.

    Les nombreux ateliers déjà réalisés dans les écoles et les nombreuses collaborations avec les enseignants de tous les degrés et tous les cycles ont permis à l’association d’acquérir une expertise unique dans le domaine. Si vous êtes chef d’un établissement scolaire, membre d’un pouvoir organisateur ou enseignant, n’hésitez pas à prendre contact avec l’asbl pour envisager une collaboration autour d’un projet pédagogique ou simplement essayer un atelier dans une de vos classes. Si vous êtes parents, parlez-en autour de vous, à l’école, dans l’association des parents et peut-être que votre enfant reviendra un jour à la maison avec une Mind Map réalisée en classe.